samedi 29 août 2009

Ernest Hébert

Ce n'est pas de livres, ni de bibliophilie dont je souhaite vous parler aujourd'hui, au moment de reprendre mon activité. J'ai découvert cet été un peintre grenoblois, Ernest Hébert (1817-1908) qui a partagé son activité entre l'Italie (il a été directeur de la Villa Médicis deux fois en 1867-1873 et 1885-1890), Paris (il avait un atelier au 55 boulevard de Rochechouart) et La Tronche, près de Grenoble, où il possédait une belle propriété qui est aujourd'hui le Musée Hébert.

A la découverte de ce peintre, j'ai été "attrapé" par trois peintures. La première est une composition néo-classique, dans l'esprit de David et d'Ingres : La coupe de Joseph retrouvée dans le sac de Benjalin.

Ce tableau lui a permis de remporter le prix de Rome en 1839 et de faire une séjour de 5 ans à la villa Médicis à Rome (1840-1845), sous le directorat d'Ingres.

Je vous laisse admirer ces deux hommes, à des âges différents de la vie.



Un des devoirs du pensionnaire de la villa Médicis était de réaliser des travaux appelés envois. Décidément, notre peintre se sentait toujours inspiré par le corps masculin, dans ces deux représentations d'esclave :

Un esclave médite sur le tombeau d'un citoyen (1841) :


Esclave endormi sous le portique d'un temple (1842) :


Ensuite, son œuvre a pris une autre direction et le corps masculin, et plus généralement les hommes, son absents de sa peinture.

Pour finir, un portrait du peintre adolescent (16 ans) par Benjamin Rolland :


Pour ceux qui veulent aller plus loin sur ce peintre aujourd'hui un peu délaissé, il y a qu'une courte notice wkipédia : Ernest_Hébert et le site du Musée Hébert à la Tronche. Sinon, il faut se reporter à sa biographie, sous la direction de Laurence Huault-Nesme, publiée par le Musée Hébert : Ernest Hébert, entre Romantisme et Symbolisme, 2003.

1 commentaire:

Roland Bélanger a dit…

Je suis « attrapé » par votre blog et dont je suis en train lire tousles billets parus à date. Celui-ci me touche beaucoup et merci des belles découvertes que vous nous permettez de vivre. Vous faites un travail de moine qui me plaît énormément.
Roland