vendredi 21 août 2020

Les Mots à la Bouche

Fidèle de la librairie Les Mots à la Bouche, je n'avais pas encore eu l'occasion d'aller à leur nouvelle adresse. C'est avec beaucoup de plaisir que j'ai découvert ce nouveau lieu.

 

J'ai trouvé l'espace plus aéré, plus clair. Certes, l'étroitesse entre les rayons et un apparent désordre pouvaient faire le charme de la boutique de la rue Sainte-Croix-de-la-Bretonnerie. Mais cela nuisait, de mon point de vue, à la fonction première d'une librairie : un lieu de déambulation et de découverte, qui doit donner envie d'acheter et de lire les livres que vous ne cherchiez pas (ce que vous cherchez, il n'est peut-être pas nécessaire de traverser tout Paris pour les obtenir). L'agencement des lieux se prête bien à cette découverte inopinée du livre que l'on ne connaissait pas.

Situé dans une rue tranquille du XIe arrondissement, l'emplacement me convient mieux. Au delà de la plus grande facilité d'accès depuis mon XVIIIe arrondissement, l'esprit du quartier est plus en phase avec mes valeurs et mes goûts. Allergique à tout ce qui transforme Paris en une vaste galerie commerciale de boutiques de luxe (ou qui en ont l'apparence), je n'allais dans le IVe que pour cette librairie. Je pense que je ne vais plus guère avoir l'occasion d'y retourner. Espérons que la renommée montante de ces nouveaux arrondissements ne va pas leur infliger cette double peine de la muséification et de la "gentrification" qui semble être le lot commun de nos centres-villes.

Source : Komitid
 

Pour revenir à la librairie, l'équipe y est toujours aussi accueillante, le choix toujours aussi riche. Un lieu qui me plait et qui m'a séduit.

Mes quelques achats d'hier, dont je reparlerai :



Film dont j'ai découvert l'existence grâce à cet article passionnant sur le site du magazine Trax : Les secrets derrière "Équation à un inconnu", le porno gay le plus mélancolique jamais réalisé.

 


Auteure que je connaissais pas et que j'ai découverte grâce à cette émission de France-Culture :  Lisez le journal de Mireille Havet, figure éblouissante et tragique du Paris lesbien des Années folles.

2 commentaires:

Silvano a dit…

"je n'allais dans le IVe que pour cette librairie. Je pense que je ne vais plus guère avoir l'occasion d'y retourner." : je pourrais écrire la même chose.

Bibliothèque Gay a dit…

Nous sommes bien d'accord.
Jean-Marc