lundi 11 mai 2020

Alexander Evgenevich Iacovleff


Jusqu'à maintenant, je connaissais le peintre russe Alexander Evgenevich Iacovleff (1887-1938) pour ses illustrations de la Croisière noire de Citroën en 1924-1925, puis de la Croisière jaune en  1931-1932. Il s'est illustré par ses portraits des populations croisées lors de ces périples.

Le dessin en tête de ce message est un autoportrait de 1921 qui lui permet de traiter son propre corps, comme il l'a fait des nombreux corps qu'il a représentés. J'ai toujours trouvé qu'une forte charge érotique émanait de ses portraits et ses représentations masculines, sans que rien dans son histoire ne permette d'en tirer une quelconque conclusion. D'ailleurs, cela n'a pas d'importance. C'est le regard de celui qui admire l’œuvre, plus que l'intention et les motivations de l'auteur, qui me semble être important. Dit plus simplement, si moi j'y vois de l'homo-érotisme, et donc que j'y trouve du plaisir, peu importe les raisons propres au peintre.

J'ai trouvé aussi ce beau dessin représentant un Kurde rencontré à Bagdad en Irak lors de l'Expédition Citroën Centre-Asie, entre le 16 et le 19 avril 1931.


(source : Musée de Saint-Jean-d'Angély)



Portrait photographique d'Alexander Evgenevich Iacovleff,
pris à l'occasion de la présentation des participants de l'Expédition Citroën Centre-Asie (1931-1932)
(source : Musée de Saint-Jean-d'Angély)



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