tag:blogger.com,1999:blog-6548559097637552643.post5302339518375557416..comments2024-03-24T08:32:32.864+01:00Comments on Bibliothèque Gay: "Le Chancelier de Fleurs", de Robert de Montesquiou, 1907Bibliothèque Gayhttp://www.blogger.com/profile/15489392568127579388noreply@blogger.comBlogger2125tag:blogger.com,1999:blog-6548559097637552643.post-65840838106469742692010-04-13T22:24:21.382+02:002010-04-13T22:24:21.382+02:00Merci pour ces compléments. Dommage que Montesquio...Merci pour ces compléments. Dommage que Montesquiou n'ait pas mis son projet à exécution. Pour ma part, je ne trouve pas que l'impression soit aussi défectueuse qu'il le dit. Peut-être que je ne suis pas encore arrivé à son niveau de raffinement...<br /><br />A propose de la lecture du dernier chapitre de son livre "à la quarantaine de notables", visiblement Proust n'a pas été invité, ce dont il s'est vexé. Il en parle dans sa correspondance. D'un autre côté, il n'a pas été tendre pour Montesquiou dans le portrait qu'il en donne sous le nom de Charlus. Petite querelle dans le petite monde parisien !Bibliothèque Gayhttps://www.blogger.com/profile/15489392568127579388noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6548559097637552643.post-31270203719197032222010-04-13T09:29:38.055+02:002010-04-13T09:29:38.055+02:00Robert de Montesquiou envisagea –– semble-t-il –– ...Robert de Montesquiou envisagea –– semble-t-il –– une seconde édition, celle-là ne lui paraissant pas satisfaisante. Voici ce qu’il écrit dans le tome III de ses souvenirs (« <i>Les pas effacés </i>») :<br /><br />p. 119 : « […] je perdis celui que j’aimais « parce que c’était moi, parce que c’était lui » comme faisait Montaigne, de son cher La Boëtie. Tout cela est relaté dans le <i>Chancelier des Fleurs</i>, un livre qui renferme le meilleur de moi, et dont, si je le publie un jour, je ne changerais pas un mot, sauf pour en améliorer le style, martyrisé par les désolantes conditions d’une imprimerie insensée. »<br /><br />p. 120 : « C’est à peu près au bout d’une année de ce grand deuil de sentiment que je m’étais mis à écrire l’ouvrage, dans Artagnan, et l’avais accompli en quelques mois.<br />De retour à Neuilly, je m’occupai de sa mise en œuvre, dont, malheureusement, je le répète, le choix d’un imprimeur incapable de me donner satisfaction, fit un calvaire. Quand je fus au bout, je décidai de réunir une quarantaine de notables pour leur donner lecture du dernier chapitre de mon livre, en commémoration d’une amitié dont je tenais à prouver le culte que je continuais à lui vouer dans la Mort. Ce cérémonial aussi est relaté dans un chapitre manuscrit et additionnel, que j’ai récrit pour le volume, en vue d’une seconde édition, et qui sera retrouvé dans mon exemplaire. »Jean-Claude Férayhttps://www.blogger.com/profile/10522663378337690263noreply@blogger.com