mercredi 30 décembre 2009

Bonne année 2010

Pour souhaiter la bonne année 2010 à mes lecteurs habituels et occasionnels, je vous offre deux cadeaux :

Le premier est une des gravures du Tirésias, de Marcel Jouhandeau, d'après une dessin de Grekoff :


C'est une autre gravure de cet ouvrage qui illustre mon profil, formant comme une signature de ce site. Contrairement à ce que certains ont pu croire, ce n'est pas une gravure de Jean Boullet. 2010 sera, je l'espère, l'année où je vous décrirez plus complètement le Tirésias, de Marcel Jouhandeau, un des plus beaux livres sur le plaisir homosexuel, par un écrivain à la langue magnifique, malheureusement bien oublié aujourd'hui.

Le deuxième cadeau est, une fois n'est pas coutume, une vidéo que j'ai trouvé fascinante. Je vous laisse admirer.




En 2010, je vous parlerai de Nijinski.

Je vous souhaite à tous une belle année 2010, pleine de découvertes dans l'immense continent de la littérature et de l'histoire homosexuelles, notre patrimoine commun.

Je dédie aussi cette année 2010 et ce site à Christian, l'homme qui partage ma vie.

samedi 12 décembre 2009

"Anecdotes Pour servir à l'Histoire secrete des Ebugors", 1733

En exergue de ce billet, ces quelques lignes publiées en 1733 qui résument pour moi la légitime demande de tous les gays du monde :

"Les Ebugors n'étendront pas davantage leur domination, à cause des inconvéniens qui en résulteroient pour le bien commun. Ils pourront vivre selon leurs loix & leurs usages, mais ils ne décrieront pas comme ils l'on fait jusqu'ici le gouvernement des Cythéréennes; Au contraire les deux Peuples travailleront de concert à entretenir la paix, & auront l'un pour l'autre les égards qu'ils se doivent réciproquement."

Ce petit texte mérite quelques explications.
Les Ebugors, anagramme de "Bougres", ce sont les homosexuels du temps. Les Cythéréennes sont les représentantes du pays de Cythère, autrement dit de l'hétérosexualité (le XVIIIe siècle est parfois plus élégant et poétique dans les termes choisis !). Entre nos différentes communautés, encore et toujours aujourd'hui, ne demandons-nous pas tout simplement de vivre en paix, selon nos usages, avec les égards que chacun se doit ?


Je voulais commencer ce billet par ces quelques lignes extraites de cette rareté bibliographique, parue en 1733 :
Anecdotes Pour servir à l'Histoire secrete des Ebugors
pour montrer que, quelques soient les époques, par-delà le temps, nos revendications restent les mêmes.

Je voulais aussi aborder cet ouvrage, relativement connu de la bibliographie gay ancienne, en montrant qu'au delà de l'aspect anecdotique voire facétieux de l'ouvrages, il était porteur d'un véritable message.

Ce petit ouvrage raconte la guerre entre les Ebugors et les Cythéréennes. Tout débute par la craintes des Ebugors de voir les Cythéréennes vouloir étendre leur Empire sur les terres mêmes des Ebugors. Je passe sur les péripéties de cette guerre, racontés en une suite de petits chapitres mettant en scènes différents personnages sous des anagrammes. Le roman à clefs est un exercice de style dont le XVIIIe siècle était friand.

On y voit le général en chef, Kulisber (Brise-cul), "qui avait fait ses premières campagnes parmi les Caginiens (Ignaciens ou Jésuites). Après avoir passé successivement par tous les emplois subalternes, il parvint au premier grade militaire ; son mérite seul l'éleva à cette sublime dignité. C'était un homme zélé pour sa nation, et prêt à sacrifier tout pour elle ; actif, entreprenant, plein de feu, il n'aimait pas à combattre en rase campagne : il se tirait beaucoup mieux d'affaire dans le défilé le plus étroit. Sa valeur se trouvant alors resserrée, se roidissait contre les obstacles, et franchissait avec impétuosité les plus fortes barrières." Ce petit extrait donne bien le ton très imagé de l'ouvrage. Au passage, il faut remarquer que l'on échappe pas à l'opposition actif/passif. Les Ebugors sont clairement présentés comme des homosexuels actifs. Ce passage cité le montre. Cet autre passage est en encore la preuve : "Les Ebugors sont naturellement spirituels, ennemis des préjugés, et d'un caractère fort liant ; leur commerce est dangereux. En votre présence ils vous font mille protestations d'amitié, tandis que par derrière ils vous rendent de fort mauvais offices. Ce sont des soldats hardis, la crainte du feu ne les a jamais arrêtés ; faut-il pénétrer dans une place, ils n'examinent pas si la brèche est praticable ; ils déchirent, ils mettent en pièces tout ce qui s'oppose à leur fureur ; les cris des blessés ne sont pas capables de les émouvoir, mais après l'action ils deviennent beaucoup plus traitables." Les homosexuels passifs sont les Chadabers (Bardaches).

On voit passer dans ce livre beaucoup d'
Omines (Moines), la majorité des grands ordres est citée, avec une présence plus particulière des Jésuites (Caginiens) qui sont les alliés des Ebugors. Tout cela baigne dans cet anti-cléricalisme très XVIIIe siècle, mettant en scènes des religieux libidineux et fort peu respectueux de leurs vœux de chasteté. Malgré les apparences, tout cela est assez innocent. Nous ne sommes pas dans Dom B***, le portier des Chartreux.

Autre approche, la vision des femmes dans ce livre (les Cythériennes). D'abord, elles sont "fourbes, capricieuses, intéressées, inconstantes & perfides". Elles se répartissent en 4 classes : les Emécodines (les Comédiennes), les Durpes (Les Prudes), les Quetokes (les Coquêtes) et les Carges (les Garces). En vieillissant, elle deviennent des Todèves (Dévotes). La commandante en chef s'appelle Divutemia (Amie du Vit!).

Une rapide histoire de l'homosexualité est brossée en début d'ouvrage. Ces quelques lignes : "De nouveaux malheurs les obligèrent de passer en Elitia (Italie). On leur accorda dans ce pays de si grands privilèges qu'ils oublièrent leurs anciennes disgrâces. On les vit même parvenir aux plus éminentes dignités. Le nombre des Modosistes (Sodomistes) augmentant tous les jours, ils résolurent d'envoyer des colonies dans quelques-uns des Etats voisins ; ils tâchèrent de s'établir dans le royaume des Valges (Gaules).
« Thirosiren (Henri III), les reçut favorablement, mais après la mort de ce Roi, ils ne furent pas fort considérés. Pour se procurer un établissement favorable parmi les Valgois Gaulois), ils travaillèrent à mettre dans leurs intérêts la plus haute noblesse, et ils réussirent".

Je ne vais pas reprendre tout l'ouvrage. Quelques "pépites" :

Les Brularnes (les Branleurs), "n'ont aucun commerce avec ces deux Nations. D'ailleurs, sans sortir de chez eux, ils peuvent fournir à tous leurs besoins."

La Veconofentrie, "le châtiment que les Ebugors ont le plus en horreur". Il s'agit tout simplement de la "Fouterie en con".

On voit passer une célèbre affaire de séduction du temps (1731) où un jésuite, le père Girard (Ripergader) est séduit par la Cadière (Caledéria, pour plus d'informations : cliquez ici). Cela est présenté comme un Stratagême dont se servent les Cythéréennes pour affoiblir l'Armé des Assiégeants (chapitr XXI).

Autre affaire, la condamnation de Benjamin Deschauffours en 1726 (voir un de mes messages précédents : cliquez-ici). Le général Kulisber, qui "tenoit une lance énorme dont la vuë seule inspiroit de l'horreur", avait un bouclier orné de scènes mythologiques (Ganymède, Narcisse, etc) et d'une représentation de "l'Apothéose du célèbre Fouruchuda qui reçut de son vivant des honneurs qu'on accordoit aux Empereurs Romains qu'après leur mort". Une note précise : "Fouruchuda, célèbre habitant de Spira (Paris), qui par zèle pour la défense d'une très nombreuse armée d'Ebugors, ayant été pris dans le combat fut condamné, & ensuite jetté au feu par l'ordre et le jugement des principaux partisans des Cythéréennes (le Parlement de Paris). " Comment transformer un meurtrier en défenseur de la cause et en victime de la répression anti-homosexuelle ! Cela montre aussi que, très vite, Deschauffours a été considéré comme une victime, condamné plus pour son homosexualité que pour ses crimes.

L'ouvrage se termine par la traité de paix (pp. 97-101) dont j'ai extrait les lignes qui introduisent ce message et un petite conclusion de l'auteur :


L'ouvrage débute par un
Epitre dédicatoire à Kulisber, signé Eufemiosvoudes (Je me fous de vous !)

En conclusion, cet ouvrage n'est souvent cité qu'à propos du passage sur Deschauffours. C'est avoir une vision réductrice de ce petit plaidoyer de la cause homosexuelle. On peut le considérer comme un "incunable" de la revendication gay.

Description de l'ouvrage et de l'exemplaire

Anecdotes Pour servir à l'Histoire secrete des Ebugors
A Medoso, L'an de L'Ere des Ebugors MMMCCCXXXIII (3333), [Amsterdam, J. P. du Valis, 1733], in-12, (145 x 92 mm), 106 pp.

Medoso est évidemment l'anagramme de Sodome.

Le nom de l'éditeur (imprimeur ?) apparaît à la dernière page. C'est le seul ouvrage connu portant ce nom. Est-ce aussi un clef ?



Une erreur de pagination fait que l'Epitre dédicatoire du début est paginé 1-2 au lieu de 3-4.

La BNF possède un exemplaire dans l'Enfer (Enfer-113) et à l'Arsenal (8-BL-35490). En France, on trouve un exemplaire à la bibliothèque de Rouen et un à la bibliothèque d'Albi (fonds Rochegude). Ce dernier contient un frontispice gravé sur cuivre.

Un exemplaire de la vente de la bibliothèque Charles Jourdain, 1887 (n° 2886) est décrit avec un frontispice. Un exemplaire a été adjugé pour 12 fr. à la vente Duriez, en 1829; un autre figure au catalogue Leber, n° 2508, et appartient aujourd'hui à la ville de Rouen ; un troisième, à la vente M. (Millot), faite par l'Alliance des Arts, en 1846, a été payé 51 fr. Un exemplaire a été vendu à la vente Peyrefitte en 1977 (17 000 fr.).

L'exemplaire du marquis de Paulmy contenait 21 miniatures. L'exemplaire a disparu.

L'ouvrage a été réimprimé en 1912 sous ce titre : Anecdotes pour servir à l'histoire secrète des Ebugors. Statuts des Sodomites au XVIIe siècle. Introduction et notes par Jean Hervez [Raoul Vèze]. Paris, "Bibliothèque des curieux", (1912), in-12, XXIX+146 pp. "Le Coffret du bibliophile" (deux tirage de 500 exemplaires) (BNF : Enfer-1459 et Enfer-829)

Il existe une réédition à 200 exemplaires par Henry Kistemaeckers, éditée a l'enseigne In naturalibus veritas , Bruxelles, 1888.

Notre exemplaire est couvert d'une modeste reliure demi basane à coins, qui doit être récente.

Les papiers des gardes semblent plus anciens.


Références

Sur l'iconographie homosexuelle au XVIIIe siècle, une belle conférence illustrée de Louis Godbout à télécharger à partir de cette page : cliquez-ici.

samedi 5 décembre 2009

"Les procès de Sodomie", du Dr Ludovico Hernandez

Louis Perceau et Fernand Fleuret ont exploité des manuscrits de la Bibliothèque Nationale qui contiennent l'instruction et le procès d'affaires de Sodomie entre le XVIe et le XVIIIe siècles. Les transcriptions recueillies ont été publiées en 1920, dans la Bibliothèque des curieux, sous le pseudonyme du Dr Ludovico Hernandez :
Les Procès de Sodomie aux XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles. Publiés d'après les documents judiciaires conservés à la Bibliothèque nationale.



L'ouvrage contient d'abord 8 premières affaires de Sodomie qui vont de 1540 à 1680 (pp. 11-59). Toutes ces affaires, sauf une semble-t-il, incluent des actes de violence, voire un viol et mettent en scène un ou des adultes et un adolescent. Le terme procès ne doit pas induire en erreur. Les documents reproduits sont essentiellement les minutes des interrogatoires des témoins lors de l'instruction. Le procès en lui-même ne contient que le jugement et parfois le procès-verbal de l'exécution.

Viennent ensuite deux procès plus développés, où les interrogatoires reproduits sont nombreux.

Le premier est celui de Jacques Chausson, dit Des Estangs, et de son acolyte Jacques Paulmier, dit Fabry, brûlés en place de Grève le 29 décembre 1661 (pp. 60-87). Ils sont accusés du viol d'Octave Jullien des Valons, 17 ans. En réalité, l'activité des deux compères consistaient à racoler des jeunes hommes pour le compte de grands personnages. Ils ont par exemple "fourni" le baron de Bellefore et le marquis de Bellay. Comme dans les précédents procès, on retrouve cette opposition adulte/adolescent, qui se conjugue avec une opposition de classe entre des jeunes gens de milieux populaires et des "sodomites" de grandes extractions, Chausson et Paulmier assurant l'intermédiaire contre espèces sonnantes et trébuchantes. Il faut d'ailleurs remarquer que ces deux nobles ne semblent même pas avoir été interrogés, et encore moins compromis, alors que l'un des deux avait "profité" du rapt d'une certain Toussaint Le Mouleur, de 14 ans.

Le second procès, qui occupe une partie importante de l'ouvrage (pp. 88-190) est celui du célèbre Benjamin Deschauffours, brûlé en place de Grève le 25 mai 1726. Ce sinistre personnage a, à son actif, des viols, des enlèvements, un meurtre, une castration. On retrouve le même schéma que précédemment, avec un acolyte qui est son domestique, le Picard. L'intérêt de ce document est qu'il contient de très nombreux interrogatoires de témoins et victimes, qui sont comme une plongée dans la vie quotidienne du Paris du début du XVIIIe siècle.

Ma première réaction à la lecture de ces documents est qu'ils ont certes été condamnés pour homosexualité, mais la gravité des faits est telle que l'on peut guère s'émouvoir sur leur sort. Benjamin Deschauffours est vraiment un sinistre personnage. Au-delà de cette première réaction, je me suis posé plusieurs questions. La première est de savoir si les mêmes faits (enlèvements, viols, etc) avaient porté sur des adolescentes, est-ce que la condamnation aurait été aussi sévère ? Qu'est ce qui, à l'époque, était considéré comme le plus grave dans ces affaires : l'homosexualité ou la violence ? On pourrait penser que l'homosexualité est une circonstance aggravante. J'en veux pour preuve que le jugement n'énonce que "le crime de sodomie et péché contre nature". En définitive, quel est le sens exact de la condamnation de Deschauffours : la volonté de faire un exemple, sur un cas particulièrement grave ? la volonté de contenir une population homosexuelle dans une certaine insécurité ? En revanche, je ne crois guère à l'idée de faire un exemple pour impressionner le jeune Louis XV, qui aurait eu quelques velléités homosexuelle à l'âge de 16 ans.

Les interrogatoires de l'affaire Deschauffours montrent un monde où tout se sait. Les mœurs, voire les activités criminelles de Deschauffours, ne semblent un mystère pour personne. La violence semble omniprésente dans les rapports humains et les rapports de classe. Tout cela m'a rappelé un livre remarquable, qui peut éclairer l'univers dans lequel se sont déroulés ces affaires :
Vivre dans la rue à Paris au XVIIIe, Arlette Farge, 1992.

Cela peut aussi expliquer que le crime de sodomie ait pu paraître plus grave que la violence, qui semblait plus familière aux contemporains de Deschauffours.

Sur ces procès et sur l'homosexualité sous l'Ancien Régime en France, l'ouvrage de référence est :
Les bûchers de Sodome, de Maurice Lever, 1985.
Il consacre quelques pages à Jacques Chausson (pp. 210-215) et un chapitre entier à
L'infâme Deschauffours, chapitre VIII (pp.335-381).


Même si ce livre est documenté, il ne répond pas totalement à ce que devrait être une histoire de l'homosexualité sous l'Ancien régime en France, selon les règles de l'historiographie actuelle. Cela éviterait les deux biais de ce type de travaux : la part trop grande de l'anecdotique ou du "faits-divers", dus à l'utilisation des rapports de police, et le biais social, qui fait que l'homosexualité des grands est mieux connue et décrite, non sans une certaine complaisance, ce que j'appellerais le syndrome Brantôme, Tallemant des Réaux ou Saint-Simon. Je sais qu'un tel travail demanderait une recherche de sources extrêmement importante, mais dans le développement actuel des Etudes Gaies et Lesbiennes, une telle recherche doit devenir possible.

Dans la bibliographie sur l'affaire Deschauffours, il existe aussi cet ouvrage que je ne connais pas :
Les infâmes sous l’Ancien régime, par Paul d’Estrée, PAris 1902 (réédité par GKC, Lille, 1994).

Jacques Desse, dans son catalogue
Archives Gaies, proposait un exemplaire de l'affiche annonçant le supplice de Benjamin Deschauffours.


La photographie de frontispice représente un charmant Ganymède par Canova dont la douceur reflète mal la violence des pages de ce livre. Peut-être que c'est une allusion délicate aux nombreux rapts qui émaillent les minutes des procès. Je n'ai pas trouvé plus de détail sur cette sculpture sur Internet.



Sous le pseudonyme du Dr Ludovico Hernandez se cachent, de façon assez transparente, Louis Perceau (1883-1942) et Fernand Fleuret (1883-1945). Ces deux bibliographes ont collaboré avec Guillaume Appolinaire pour publier L'Enfer de la Bibliothèque Nationale (1913). Ils ont aussi collaboré pour exhumer des textes rares ou oubliés. Trois autres ouvrages issus de leur collaboration, dans le même esprit que celui-ci, dont deux sous le même pseudonyme :
- L'Aretin moderne, abbé Du Laurens, introduction et bibliographie, par Radeville et Deschamps, Paris, Bibliothèque des Curieux, 1920.
- Le procès inquisitorial de Gilles de Rais, avec un essai de réhabilitation, par le docteur Ludovico Hernandez, Paris, Mercure de France, 1921.
- Les procès en bestialité, documents publiés et présentés, par Ludovico Hernandez, Paris, Bibliothèque des Curieux, 1929.

Description de l'ouvrage

Dr Ludovico Hernandez
Les Procès de Sodomie aux XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles. Publiés d'après les documents judiciaires conservés à la Bibliothèque nationale.
Paris, Bibliothèque des Curieux, 1920, in-8° (225 x 140 mm), [4]-190-[6] pp., une photographie en noir et blanc en frontispice.

Les 4 dernières pages non chiffrées contiennent un extrait du catalogue de la "Bibliothèque des Curieux", éditeur qui ne se consacre qu'à la littérature érotique. On y trouve en particulier les collections "Les Maîtres de l'Amour" et le "Le Coffret du Bibliophile".

Références

Sur Fernand Fleuret, un site très complet : cliquez ici.
Sur Louis Perceau, il n'existe pas de notice aussi complète. Une courte biographie se trouve sur ce site : cliquez-ici.
Sur leur collaboration sous le pseudonyme de Ludovico Hernandez, même si Louis Perceau est à peine nommé : cliquez ici. C'est par erreur qu'ils orthographient Ludovi
go.

Jacques Chausson a fait l'objet d'une notice wikipédia :
cliquez ici, honneur auquel n'a pas encore eu droit Benjamin Deschauffours.